Bronchiolite : les urgences pédiatriques très sollicitées

Communiqué de presse

Depuis plusieurs semaines, la Bretagne est entrée en phase épidémique pour la bronchiolite. Cette dernière génère de nombreux passages aux urgences : dans la semaine du 13 au 19 novembre, la bronchiolite a représenté 22,5% des passages aux urgences pour les moins de 2 ans.
Dans contexte, l’ARS Bretagne rappelle le bon usage des services d’urgence et l’importance des gestes barrières de prévention.

Sauf en cas d’urgence, je sollicite d’abord mon médecin traitant

Pendant les heures d’ouverture habituelles des cabinets médicaux, votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Ce professionnel pourra, dans de nombreuses situations apporter une réponse à vos besoins de soins, en évitant un temps d’attente important aux urgences.

En cas d’urgence, ne vous déplacez pas aux urgences sans avoir pris un avis médical : appelez le 15.

En appelant le 15, vous pourrez, selon l’analyse de vos besoins :

  • bénéficier de conseils médicaux au téléphone ;
  • ou être orienté vers un médecin de garde ;
  • ou être dirigé vers les urgences de l’hôpital ou de la clinique ;
  • ou bénéficier de l’envoi d’une équipe médicale sur place.

Face à la bronchiolite : les gestes barrières restent indispensables

La mise à disposition du Beyfortus® (nirsévimab) ne dispense pas du maintien, au quotidien, de gestes de protection à respecter en présence de jeunes enfants :

  • Se laver les mains avant et après chaque change, tétée, repas ou câlin ;
  • Aérer régulièrement l’ensemble du logement ;
  • Porter un masque en cas de rhume, toux ou fièvre ;
  • Eviter d’emmener son enfant dans les endroits publics confinés ;
  • Ne pas partager ses biberons, sucettes ou couverts non lavés ;
  • Ne pas fumer à côté des bébés et des enfants.

Eclairage sur la Bronchiolite

La bronchiolite aigüe est une maladie respiratoire épidémique due notamment au virus respiratoire syncytial (VRS). Elle touche principalement les enfants avant l’âge de 2 ans. Dans la très grande majorité des cas, la bronchiolite est bénigne et évolue de manière favorable, spontanément. Dans de rares cas, la bronchiolite nécessite une hospitalisation, voire une admission en réanimation. Les décès imputables à la bronchiolite aigüe sont rares (inférieurs à 1 %).