
Devant un infarctus aigu du myocarde, tout gain de temps est un gain de survie. Plus le traitement est rapide, plus on est efficace et moins grande sera la quantité de myocarde détruite : le temps, c’est du muscle.
La Bretagne se place, avec les régions Normandie et Hauts de France, au premier rang des plus fortes mortalités régionales par cardiopathie ischémique (CPI)* et près d’un patient sur 2, victime d’un infarctus du myocarde, n’appelle pas directement le 15 en 1ère intention, retardant l’accès au traitement de désobstruction de l’artère coronaire « bouchée ».
Pour y remédier, l’ARS Bretagne, la Fédération française de cardiologie et les partenaires (l’Assurance Maladie, la Mutualité Sociale Agricole, le Régime social des indépendants et la Mutualité française Bretagne) lancent une campagne régionale de sensibilisation auprès du grand public à l'appel immédiat au 15 pour toute douleur thoracique de plus de 15 minutes. L’objectif : sensibiliser les Breton(ne)s dès les premiers signes de douleurs à agir vite en appelant le 15, l'infarctus du myocarde constituant une urgence médicale. Tout autre comportement entraîne une perte de chance.