Chirurgie cardiaque, prise en charge aiguë et rééducation du patient adulte dans le Grand Ouest en 2016

Etude et rapport
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En 2016, l’accès à la chirurgie cardiaque et aux soins de réadaptation dans les suites de l’intervention est globalement satisfaisant dans le Grand Ouest, malgré des disparités territoriales sur l’accès à la réadaptation. Les techniques évoluent pour aller vers des prises en charge moins invasives et donc mieux tolérées par des patients âgés ou fragilisés.

L’ARS Bretagne publie son bilan 2016 sur l’activité de chirurgie cardiaque adulte et son prolongement éventuel en soins de suite et réadaptation, ainsi que sur le développement des remplacements valvulaires aortiques percutanés (TAVI). Le périmètre de ce bilan s’étend à l’ensemble des établissements et patients de l’inter-région Grand Ouest : Bretagne, Pays de Loire, Centre et Poitou-Charentes (périmètre défini avant la fusion des régions).

En 2016, les 7 établissements autorisés du Grand Ouest ont réalisé 5 800 interventions chez les adultes, chiffre relativement stable depuis 5 ans. Cette activité permet de couvrir les besoins de 75 % des patients de l’inter-région. Les fuites concernent principalement la région Centre, vers l’Île-de-France, et le Poitou-Charentes, vers Bordeaux.

Les trois quarts des patients de l’inter-région ont accès à une prise en charge en SSR dans les trois mois suivant leur intervention, dont 90 % ans dans un service spécialisé en réadaptation cardiaque. Des disparités territoriales existent et s’expliquent principalement par des taux d’équipement hétérogènes. Les patients jeunes ont plus souvent accès aux SSR spécialisés, notamment en hospitalisation partielle.

En parallèle, les établissements réalisent de plus en plus de TAVI, dont le nombre à triplé en quatre ans et qui représentent 41 % des remplacements valvulaires en 2016. Le développement de cette alternative n’a cependant pas un impact significatif sur les volumes de chirurgie, ce qui montre que cette technique est jusqu’ici surtout utilisée pour des patients avec un risque opératoire jugé trop élevé.