Vague de chaleur en Bretagne : rappel des bons réflexes

Communiqué de presse
communiqué de presse

Une vague de chaleur sévit actuellement en Bretagne. Cette dernière s’intensifie actuellement avec notamment, l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan placés en vigilance orange (niveau 3 sur 4) et le Finistère et les Côtes d’Armor en vigilance jaune.
Dans ce contexte, l’ARS Bretagne tient à rappeler les bons gestes et les bons comportements permettant de se protéger de la chaleur.

Avant et pendant la vague de chaleur : bons gestes et bons comportements

  • Boire régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif ;
  • Se rafraîchir et se mouiller le corps (au moins le visage et les avants bras) plusieurs fois par jour ;
  • Manger frais et équilibré et ne pas boire d’alcool ; 
  • Eviter de sortir aux heures les plus chaudes et passer plusieurs heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque municipale, supermarché...) ; 
  • Eviter les efforts physiques ;
  • Maintenir son logement frais (fermer fenêtres et volets la journée, les ouvrir le soir et la nuit s’il fait plus frais) ;
  • Penser à prendre et donner régulièrement des nouvelles de ses proches, notamment les plus fragiles, et, dès que nécessaire, oser demander de l’aide.

Aller plus loin : Les gestes et astuces pour mieux vivre avec la chaleur, par Santé publique France

Les risques liés à une exposition à la chaleur

Le corps exposé à la chaleur transpire beaucoup pour se maintenir à la bonne température (37°C). En conséquence, on perd de l’eau et le risque de déshydratation devient important.

Un "coup de chaleur" (une hyperthermie), soit une température corporelle supérieure à 40°C, peut également intervenir.

Les personnes considérées les plus à risque sont :

  • Les personnes âgées de 65 ans et +

  • Les personnes handicapées ou malades à domicile

  • Personnes dépendantes

  • Femmes enceintes

  • Enfants

  • Travailleurs

Pour les nourrissons et enfants

  • Protéger systématiquement les enfants, notamment ceux dont la peau et les yeux sont particulièrement sensibles, au moyen de chapeau, lunettes de soleil, t-shirt et short long, etc. ;

  • Renouvelez régulièrement l’application de crème solaire (toutes les deux heures) et n’exposez jamais directement les nourrissons au soleil ;

  • Rafraîchissez régulièrement les nourrissons et les enfants (en évitant les eaux trop froides) ;

  • Hydratez-les régulièrement et adaptez les menus : fruits frais, légumes verts, yaourts...

Pour les personnes âgées

Les personnes âgées constituent une population particulièrement à risque d’hyperthermie et de déshydratation. Le corps transpirant peu, il a donc du mal à se maintenir à 37°C, favorisant l’augmentation de la température du corps et donc, le coup de chaleur.

Les signaux d’alerte

  • Crampes

  • Fatigue inhabituelle

  • Maux de tête

  • Fièvre supérieure à 38°

  • Vertiges ou nausées

  • Propos incohérents

Si ces signes apparaissent :

  • donnez de l'eau ;

  • rafraîchissez la personne (gant mouillé, brumisateur, pièce fraîche, douche...) ;

  • consultez un médecin.

En cas d'aggravation des symptômes, de troubles de la conscience, de refus ou impossibilité de boire, de couleur anormale de la peau ou de fièvre supérieure à 39°C : appelez immédiatement le 15 !

Des registres communaux pour les personnes fragiles

Les personnes fragiles peuvent bénéficier d’un accompagnement personnalisé en s’inscrivant sur le registre communal auprès de leur mairie. Elles pourront bénéficier de l'intervention des services sanitaires et sociaux en cas de déclenchement d'un plan d'alerte et d'urgence.

Un risque de noyade accrue lors des épisodes de fortes chaleurs

Les données de Santé publique France relatives aux noyades sur l’été 2024, montrent une hausse de 41 % des noyades pour la période du 16 juillet au 15 août 2024 par rapport à la même période en 2023 ; phénomène en lien probable avec des épisodes répétés de fortes chaleurs, rendant la baignade très attractive !

+ d’infos

Ces conditions climatiques génèrent une dégradation de la qualité de l’air

Les prévisions indiquent une dégradation de la qualité de l’air ambiant, notamment un niveau élevé d'Ozone, O3. A compter de ce vendredi : 

Pour les personnes vulnérables(1) ou sensibles(2)  :

  • En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé,

  • Prenez conseil auprès de votre médecin, pour savoir si votre traitement médical doit être adapté,

  • Privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort,

  • Evitez les sorties durant l’après-midi, lorsque l’ensoleillement est maximum,

  • Evitez les activités physiques et sportives intenses(3) (dont les compétitions)  en plein air ; celles peu intenses, à l’intérieur, peuvent être maintenues.

Pour la population générale

  • En cas de gêne respiratoire ou cardiaqueprenez conseil auprès d’un professionnel de santé,

  • Privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort,

  • Evitez les sorties durant l’après-midi lorsque l’ensoleillement est maximum,

  • Réduisez, voire reportez les activités physiques et sportives intenses dont les compétitions. Celles se déroulant en intérieur peuvent être maintenues.

Il convient de maintenir les pratiques habituelles de ventilation et d’aération (la situation, lors d’un épisode de pollution, ne justifie pas des mesures de confinement) et de ne pas aggraver les effets de cette pollution en s’exposant à des facteurs irritants supplémentaires : fumée de tabac, utilisation de solvants en espace intérieur, chauffage au bois, exposition aux pollens en saison…

 

(1) : une personne est dite vulnérable s’il s’agit d’une femme enceinte, d’un nourrisson ou d’un jeune enfant, d’une personne de plus de 65 ans, d’une personne asthmatique, et/ou d’une personne souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires…

(2) : une personne est dite sensible s’il s’agit d’une personne se reconnaissant comme sensible lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple les personnes diabétiques ou immunodéprimées, les personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux) …

(3) : une activité physique et sportive est dite intense lorsqu’elle oblige à respirer par la bouche