Le Pays de Ploërmel se dote d’un contrat local de santé mentale

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Conformément aux objectifs du récent contrat local de santé est Morbihan, le Pays de Ploërmel-Cœur de Bretagne vient de se doter d’un Conseil local de Santé mentale ; une première dans le Morbihan !

C’est officiel depuis ce mercredi 13 mars. Le Pays de Ploërmel-Cœur de Bretagne et ses partenaires ont signé le 1er Contrat local de santé mentale morbihannais. En effet, le nouveau Contrat Local de Santé Est Morbihan développe un axe important sur la santé mentale. Sur cette thématique, le plan d’actions prévoit une meilleure prévention et un meilleur repérage. Ces ambitions se concrétisent à travers la mise en œuvre d’un Conseil local de santé mentale. Autrement dit, une instance de concertation et de coordination entre les élus locaux, la psychiatrie publique, les usagers, les aidants et l’ensemble des acteurs du territoire.  Il doit permettre, adossé au contrat local de santé, de définir et de mettre en œuvre des actions améliorant la santé mentale des populations, soit, dans le cas du Pays de Plöermel – Cœur de Bretagne, un bassin de vie de plus de 80 000 habitants et deux communautés de communes : Ploërmel Communauté et de l'Oust à Brocéliande Communauté.

Un territoire pleinement mobilisé

La signature du Contrat local de santé mentale constitue l’aboutissement d’un important travail préparatoire : un état des lieux préalable a été réalisé sur la période du 30 août 2021 au 18 février 2022 dans le cadre du précèdent Contrat local de santé Pays de Ploërmel 2018-2022. Il s’est notamment appuyé sur la réalisation d’une consultation menée auprès de l’ensemble des partenaires du territoire (établissements de santé et médicosociaux, élus, habitants, associations, professionnels de santé, etc.) afin de faire émerger les principaux objectifs :

  • Mettre en place une observation en santé mentale ;
  • Permettre l’accès et la continuité des soins ;
  • Favoriser l’inclusion sociale, l’autonomie et la pleine citoyenneté des usagers ;
  • Participer aux actions contre la stigmatisation et les discriminations ;
  • Promouvoir la santé mentale ;
  • Être l’interface « ressources » sur le territoire.

L'ARS Bretagne soutient pleinement la démarche. Elle finance 50 % d'un poste dédié à la coordination / ingénierie du contrat local de santé mentale.